L’équipe prolongera ses travaux en les renouvelant sur les parcours et les trajectoires biographiques de personnes malades (
cancer, VIH/sida, maladies rares, chirurgie esthétique). A la suite des recherches déjà entreprises, les questions de l’alimentation et de la consommation d’alcool seront au centre de certains programmes financés par l’INCa, renforçant les activités de Dysola-Sociologie au titre l’équipe
NACRe 531 dans le
Réseau National Alimentation Cancer Recherche.
Les investigations sur les constructions sociales et politiques des légitimités médicales trouveront des valorisations relativement rapides sur les soins non conventionnels du cancer (cf. publication fin 2015) et sur les risques cancérogènes et reprotoxiques dans le monde du travail (rapport rendu récemment, qui donnera lieu à de nouvelles publications), mais aussi sur la pratique de la chirurgie esthétique ou les trajectoires de malades rares. Elles seront prolongées dans des thèses qui se termineront dans le nouveau contrat (risques cancérigènes liés aux pesticides dans le milieu agricole, M. Seibert ; institutionnalisation des médecines non conventionnelles aux Etats-Unis, G. Carpier). Elles se continueront dans la construction d’un projet comparatif entre la France et les Etats-Unis (cf. ci-dessous) Enfin, une nouvelle thèse financée (2015-2018, dir. T ; Pillon et D. Carricaburu) sur une approche socio-historique de la profession des gynécologues complètera ces perspectives. Et à très courte échéance, des thèses seront soutenues fin 2015 (sur les praticiens de l’ayurvéda) et début 2016 (action de la ligue contre le cancer ; handicapés moteurs au Gabon; médicalisation de la naissance au Gabon).
Enfin, l’équipe développe des collaborations importantes avec le monde médical, de la nutrition, de l’épidémiologie ou de l’addictologie, dans l’esprit à la fois d’effectuer des recherches fondamentales, mais aussi de participer au transfert des résultats dans le monde de la santé, du sport, ou de la prévention.